Sons


Résonance

Perché sur la branche de l'arbre vert

Un oiseau récite les poèmes de Prévert

L'air transporte ses vibrations

Mon tympan les transforme en sons


Dormir

Dehors le vent pleure

Les volets jouent du tambour

La maison toute entière tremble de peur


Silence

Quel silence ! On dirait que la vie

Pour toujours s'est assoupie

Dans le ciel à des milliards de lieues

Des milliers de libellules bleues

Vagabondent étoiles pâles

Ou squelettes de nos âmes ?


La montre

Gardienne du temps et du monde

Je suis votre éternelle sentinelle

Je veille à votre poignet

Torturant l'heure en minutes et secondes

Sur trois mille six cent coups d'arrêt

J'existe par mon tic-tac frêle

Et me rappelle à vous chaque soir

Pour quelques coups de remontoir


Paroles

Buvez ma bouche et non ma voix

Mes mots se perdent dans les étoiles

Où se cachent sous quelque voile

Et n'étouffent pas votre froid


La pomme

Sur la tête de Newton

Tombe la pomme

De vérité

C'est fou le bruit que fait la science !


Paroles

On me parlait bas

Dans le labyrinthe de mes pensées

Je rêvais

Et je riais


Liberté

Au fil des mots

Prononcés trop tôt

Se décomposent les alphabets

Et la syntaxe des souvenirs enseignés

S'élève alors

Déesse vénérée

La Liberté

© Franck SIMON
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